Le rachat partiel permet une sortie progressive de l’épargne et peut être optimisé fiscalement. Plus de détails sur euodia. fr.
L’avance est un prêt consenti par l’assureur au souscripteur, garanti par l’épargne placée sur le contrat. Aucun rachat n’est effectué, et donc aucun impôt n’est dû à ce stade. Le souscripteur s’engage à rembourser ce prêt dans un délai de 3 ans renouvelable une fois, dans la majorité des cas.
L’avance est rémunérée : un taux d’intérêt est appliqué - celui-ci est le plus souvent inférieur au taux qui s’applique pour un prêt bancaire classique. Si l’avance n’est pas remboursée, l’assureur peut la transformer en rachat, ce qui déclenche alors une imposition rétroactive sur les intérêts.
Ainsi, l’atout principal réside dans l’absence d’imposition tant que l’avance est remboursée, ce qui peut être intéressant pour faire face à un besoin de trésorerie temporaire.
Le rachat partiel diminue la valeur du contrat, tandis que l’avance ne génère aucun impact sur le capital à condition qu’elle soit remboursée.
Le rachat partiel est adapté pour ceux ayant besoin de liquidités de façon durable, et que vous souhaitez profiter de l'abattement fiscal après 8 ans. L’avance, quant à elle, est idéale pour un besoin temporaire ; elle est préconisée pour des fins de maintien de l'intégralité des avantages du contrat tout en évitant une imposition immédiate.
Dans tous les cas, il est recommandé de consulter un conseiller financier afin d’évaluer l’impact de chaque option selon chaque situation personnelle et financière, de même que selon l’âge et la tranche d’imposition ainsi que les objectifs patrimoniaux.
Le rachat total d’un contrat d’assurance-vie correspond à la clôture définitive du contrat, avec le retrait de l’ensemble des sommes investies, capital et intérêts compris. Cette opération met fin à tous les avantages liés au contrat, notamment la fiscalité avantageuse en cas de transmission, ainsi que la possibilité de continuer à faire fructifier les fonds dans un cadre sécurisé.
Sur le plan fiscal, le rachat total entraîne l’imposition des intérêts générés selon les mêmes règles que pour un rachat partiel. Il vaut donc mieux éviter un rachat total si l’objectif est de conserver les avantages successoraux du contrat ou de transmettre un capital hors succession. Le rachat total doit être envisagé dans une optique de changement de stratégie patrimoniale ou de besoin urgent de liquidités, en ayant bien mesuré les conséquences fiscales et successorales qui en découlent.